Enquête sur l’horloge épigénétique dans la maladie de Parkinson et les troubles du comportement en sommeil paradoxal
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Le manque d’équilibre et la difficulté à marcher sont des symptômes difficiles à réduire chez les parkinsoniens. Au Réseau universitaire de santé, la doctorante Stephanie Tran étudie les trois principaux systèmes sensoriels de l’équilibre : la vue, la proprioception et le système vestibulaire. Elle veut savoir comment ces systèmes interagissent et lesquels sont les plus touchés par la maladie de Parkinson. Elle espère utiliser ses nouvelles connaissances pour créer des outils qui aideront les gens à améliorer leur équilibre.
Read moreMalgré des décennies de recherche, il n’y a pas de remède ni de traitement contre la maladie de Parkinson. À l’Institut neurologique de Montréal, Cynthia Kwan, doctorante, élabore un modèle animal pour reproduire la progression et les symptômes de la maladie. Elle l’utilise pour suivre l’activité d’une forme synthétique de la protéine alpha synucléine dans le cerveau et examiner sa propagation et son accumulation. Elle espère que ses connaissances aideront les chercheurs à trouver un médicament qui stoppera la progression de cette maladie.
Read moreEnviron 40 % des parkinsoniens souffrent d’apathie : manque de passion et de motivation et incapacité de manifester ou ressentir de fortes émotions. L’apathie est souvent mal diagnostiquée et traitée comme une dépression, bien que les médicaments prescrits pour la dépression puissent aggraver les symptômes. À l’Université de Calgary, Bria Mele, doctorante, crée un outil afin que les cliniciens, les aidants et les personnes ayant la maladie de Parkinson puissent reconnaître et diagnostiquer l’apathie et envisager des options de traitement.
Read moreLe blocage de la marche survient chaque jour chez certaines personnes ayant la maladie de Parkinson. Les médicaments réduisant les symptômes moteurs de cette maladie n’atténuent habituellement pas ce problème. À l’Université McGill, la doctorante Alexandra Potvin Desrochers étudie la connectivité entre les régions du cerveau impliquées dans ce blocage. Elle veut déterminer si la combinaison de la stimulation magnétique transcrânienne répétitive et de l’entraînement de l’équilibre et la démarche réduit le blocage et améliore la vie quotidienne de ces personnes.
Read moreLa stimulation cérébrale profonde stimule le cerveau pour réduire les symptômes moteurs des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. À l’Université Western, Greydon Gilmore, doctorant, crée un logiciel pour cartographier le cerveau et s’assurer que les chirurgiens placent les électrodes exactement au bon endroit pour stimuler les neurones. Le logiciel 3D permettra aux neurologues de vérifier après la chirurgie si les électrodes sont au bon endroit et de mieux programmer l’appareil pour offrir le maximum d’avantages aux patients.
Read morePlus du tiers des parkinsoniens présentent également un trouble du comportement en sommeil paradoxal, un problème potentiellement dangereux qui les amènent à vivre physiquement leurs rêves. À l’Université du Québec à Montréal, la doctorante Jessie De Roy utilise l’imagerie cérébrale et d’autres tests pour déterminer quelles zones du cerveau sont touchées par ce trouble. Elle espère que le repérage des anomalies cérébrales associées à ce trouble, corrélé à des symptômes graves de la maladie de Parkinson, améliorera les traitements.
Read moreBabak Taati et Yana Yunusova de l’Institut de réadaptation de Toronto mettent au point un logiciel qui pourrait fonctionner sur des appareils électroniques portatifs et enregistrer régulièrement de l’information sur l’état des patients. L’outil améliorerait considérablement la capacité des cliniciens et des patients de suivre l’évolution de la maladie et d’orienter le traitement en conséquence.
Read moreÀ l’Université McGill, la Drere Chenjie Xia, neurologue et professeure adjointe, étudie l’association entre la dépression, l’anxiété et d’autres troubles de l’humeur chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson et leur système nerveux autonome. Elle espère démontrer cette association et essayer d’utiliser la pleine conscience et d’autres formes de méditation qui se sont révélées efficaces pour réguler le système nerveux autonome afin de déterminer si la méditation peut aussi améliorer l’humeur.
Read moreArrêter la propagation de protéines toxiques avant qu’elles tuent les cellules cérébrales qui contrôlent le mouvement révolutionnerait le traitement de la maladie de Parkinson. À l’Université McGill, Armin Bayati, doctorant, examine comment l’alpha synucléine pénètre dans les neurones et se propage à d’autres cellules. Des agrégats d’alpha synucléines tuent les cellules du cerveau qui produisent la dopamine – la substance chimique qui contrôle le mouvement. Cette recherche pourrait fournir une nouvelle cible pour le traitement de la maladie de Parkinson.
Read moreÀ l’Université de Montréal, Janelle Drouin-Ouellet, neurobiologiste, utilise une nouvelle technique qui convertit des cellules cutanées en cellules cérébrales pour étudier la relation entre le vieillissement et la maladie de Parkinson. Utiliser un modèle de la maladie de Parkinson basé sur ces cellules l’aidera à examiner si ou comment les mitochondries (organelles responsables de la respiration dans les cellules) fonctionnent mal et causent la mort des cellules cérébrales. Elle cherche de multiples causes à cette défaillance pour notamment personnaliser le traitement des parkinsoniens.
Read moreDes chercheurs croient que des agrégats d’une protéine difforme (alpha synucléine) qui s’accumulent dans les cellules dopaminergiques du cerveau causent la mort de ces cellules et la maladie de Parkinson. Si les cellules du cerveau n’ont pas assez de dopamine, elles ne peuvent pas communiquer entre elles et exercer leurs fonctions. À l’Université McGill, Thomas Goiran utilise l’outil de modification génétique CRISPR pour identifier les gènes qui prédisposent à la maladie de Parkinson et contribuent à l’accumulation de l’alpha synucléine et à la mort subséquente des cellules.
Read moreÀ l’Université de Guelph, le professeur Vladimir Ladizhansky, biophysicien, utilise la résonance magnétique nucléaire pour examiner la façon dont la protéine alpha synucléine interagit avec les membranes cellulaires. L’alpha-synucléine est un responsable clé de la mort des cellules cérébrales qui produisent la dopamine, la substance chimique qui communique avec le système de contrôle moteur du corps. En comprenant ce processus cellulaire au niveau atomique, M. Ladizhansky espère trouver des indices pour mieux contrôler le processus.
Read morePascale Legault, qui dirige le Département de biochimie et de médecine moléculaire de l’Université de Montréal, examine les protéines qui contrôlent le comportement de molécules biologiques complexes appelées microARN. Ces molécules régulent les protéines pour maintenir la santé des neurones dans le système nerveux. Ce processus se dérègle lorsque cette régulation ne fonctionne pas et conduit à la maladie de Parkinson. En examinant la régulation des microARN, elle espère empêcher le lancement de ce processus.
Read moreÀ l’Université de Regina, le Drr Remy Malty, boursier postdoctoral, examine les voies moléculaires qui activent les cellules immunitaires microgliales dans le cerveau. Destinées à lutter contre l’infection ou des blessures, ces cellules peuvent devenir trop sensibles en vieillissant et tuer les cellules cérébrales dopaminergiques. La perte de dopamine mène à la maladie de Parkinson. En repérant les molécules activant inutilement ces cellules, il espère découvrir comment bloquer ce processus sans réduire les effets bénéfiques du système immunitaire dans le corps.
Read moreLa Dre Christel Renoux, neurologue et épidémiologiste à l’Université McGill et à l’Institut Lady Davis de l’Hôpital général juif, consultera une vaste archive électronique de données sur les patients pour déterminer l’efficacité d’une classe particulière de médicaments destinés à prévenir la maladie de Parkinson. Il a déjà été démontré que ces médicaments, appelés agonistes ß2, ont une certaine valeur clinique, mais cette recherche devrait révéler de façon plus précise comment ils aident les patients dans la vie réelle.
Read moreLe laboratoire d’Ottawa du Dr Michael Schlossmacher a cerné un rôle potentiellement crucial pour l’espèce réactive de l’oxygène (ERO), une substance chimique stimulée par l’inflammation, dans une mutation génétique liée à la maladie de Parkinson. Les porteurs de cette mutation qui présentent une inflammation élevée pourraient avoir des taux élevés d’ERO dans leur système nerveux et leur cerveau, entraînant ainsi la dégénérescence qui caractérise cette maladie. L’équipe du Dr Schlossmacher cherche le mécanisme qui provoque l’élévation de l’ERO, qui pourrait servir de cible pour traiter la maladie.
Read moreCertaines personnes atteintes de la maladie de Parkinson souffrent d’insomnie ou de somnolence de jour. À l’Université du Québec à Montréal, le doctorant Faustin Armel Etindele Sosso étudie la relation entre le statut socioéconomique d’une personne et ces troubles du sommeil pour vérifier s’il peut faire la lumière sur les façons d’adapter les programmes de traitement de ces symptômes aux besoins particuliers des personnes atteintes de la maladie de Parkinson dans diverses situations socioéconomiques.
Read moreDes chercheurs ont récemment découvert que le cerveau possède son propre système lymphatique pour drainer toxines, déchets et autres matières indésirables. À l’Hôpital Toronto Western, Naomi Visanji, associée scientifique, examine si ce système peut éliminer la protéine alpha synucléine, qui est liée à la mort cellulaire dans la maladie de Parkinson. Si son travail révèle que le système lymphatique du cerveau peut éliminer l’alpha synucléine, il fournira une nouvelle cible pour les traitements visant à prévenir le processus qui sous tend la maladie de Parkinson.
Read moreLes chercheurs qui étudient la maladie de Parkinson se sont largement concentrés sur la libération de dopamine (substance chimique contrôlant les mouvements) dans les terminaisons axonales (partie des cellules cérébrales). À l’Université de Montréal, Benoît Delignat-Lavaud, doctorant, étudie la libération de dopamine dans les dendrites et le soma (corps cellulaire). Il espère amener d’autres parties des cellules cérébrales à compenser la perte de dopamine par les terminaisons. Cela pourrait mener à une nouvelle cible de traitement de la maladie de Parkinson.
Read moreMonitrice clinique à la clinique des troubles du mouvement de l’Hôpital Toronto Western, la Dre Emily Swinkin en apprendra davantage sur la façon d’utiliser des techniques comme la stimulation cérébrale profonde et le gel intestinal duodopa pour mieux traiter les parkinsoniens qui ont des troubles complexes ou en sont aux stades avancés de cette maladie. Elle entend établir de solides relations avec ses patients et prendre le temps de comprendre les répercussions de cette maladie sur tous les aspects de leur vie.
Read moreAlexandru Hanganu utilise l’imagerie par résonance magnétique et la stimulation magnétique transcrânienne pour enregistrer les changements dans le cerveau de parkinsoniens ayant des symptômes neuropsychiatriques (p. ex. dépression, anxiété, apathie, comportement impulsif ou troubles du sommeil). Professeur adjoint à l’Université de Montréal, il créera un algorithme pour prédire qui court un risque de démence, ce qui pourrait mener à un traitement plus précoce ou à des moyens de prévenir un déclin plus prononcé chez les parkinsoniens ayant une déficience cognitive légère.
Read moreLe noyau caudé, situé profondément à l’intérieur du cerveau, est responsable de la capacité à comprendre, à évaluer et à agir pour atteindre des objectifs. Ces capacités cognitives sont affaiblies chez certaines personnes atteintes de la maladie de Parkinson. À l’Université du Manitoba, le professeur adjoint Ji Hyun Ko étudie une technique appelée stimulation transcrânienne par courant continu (STCC) pour envoyer des charges électriques dans les régions du cerveau reliées au noyau caudé afin d’améliorer ces capacités cognitives.
Read moreÀ l’Université du Québec à Montréal, David Rémillard Pelchat, étudiant au doctorat, examine la relation entre les perturbations de l’activité électrique du cerveau pendant le sommeil et les structures cérébrales qui peuvent être endommagées. Il espère trouver un moyen de prédire quelles personnes atteintes de la maladie de Parkinson seront touchées par la démence – un marqueur qui pourrait être important pour donner aux personnes accès à de nouvelles thérapies élaborées pour prévenir le déclin cognitif.
Read moreIl demeure difficile pour les médecins et les chercheurs de prévoir qui pourrait avoir la maladie de Parkinson. À l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, la biostatisticienne Juan Li valide un modèle appelé PREDIGT qui pourrait lever l’incertitude. Le modèle, élaboré par ses collègues de L’Hôpital d’Ottawa, combine l’information sur les facteurs environnementaux et génétiques avec le sexe et l’âge pour déterminer qui est atteint de la maladie de Parkinson et qui pourrait l’avoir.
Read morePour évaluer les risques, les avantages et la rentabilité de nouveaux médicaments ou traitements, les chercheurs utilisent un questionnaire de mesure fondée sur les préférences qui vérifie l’incidence d’une thérapie sur la qualité de vie d’un patient. À l’Université McMaster, la professeure adjointe Ayse Kuspinar demande à des parkinsoniens en quoi consiste une qualité de vie. Elle intégrera leurs valeurs au premier outil de mesure des préférences des parkinsoniens pour aider chercheurs, cliniciens et décideurs à évaluer les traitements.
Read moreÀ l’Université McGill, le Dr Philippe Huot, neurologue et professeur adjoint, teste la capacité de nouveaux médicaments potentiels à réguler le glutamate, un neurotransmetteur du cerveau. Son équipe croit que le glutamate joue un rôle important dans les mouvements involontaires (dyskinésie) observés chez de nombreux parkinsoniens prennant de la lévodopa. Ce médicament est utilisé pour traiter une baisse de dopamine, un autre neurotransmetteur du cerveau. La diminution d’un de ces neurotransmetteurs peut déséquilibrer l’autre. Le Dr Huot veut rétablir l’équilibre et réduire la dose de lévodopa.
Read moreLa raideur, le blocage de la marche et la chute font partie des problèmes qui se manifestent lorsqu’une personne a la maladie de Parkinson depuis un certain temps. À l’Université de Calgary, Linda Kim, doctorante, étudie des moyens d’activer un groupe de cellules cérébrales appelé A13. Elle croit qu’A13 pourrait contenir une source de dopamine réservée, la substance chimique essentielle au contrôle du mouvement. Sa recherche pourrait révéler une nouvelle cible de traitement des problèmes de marche chez les parkinsoniens.
Read moreLa marche à petits pas, la marche lente et le blocage de la marche réduisent l’autonomie et diminuent la qualité de vie des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. À l’Université Western, Olivia Samotus, candidate au doctorat et neuroscientifique, utilise une pile implantable qui envoie des impulsions électriques à des électrodes implantées au dessus de la moelle épinière pour déterminer si cette stimulation améliore la capacité de marcher et aide à gagner en autonomie.
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